Toutes les espèces vivantes sur la planète en ont fait la preuve. Elles se sont adaptées aux changements climatiques sur des périodes plus ou moins longues. Il s’agit qu’un premier individu de l’espèce réussisse à modifier une réaction programmée et le changement commence à s’archiver dans la mémoire génétique. Puis ce changement s’inscrit de plus en plus souvent dans la mémoire générationnelle et génétique de l’espèce.
Pendant de nombreux siècles, la communauté scientifique a endossé l’idée que la génétique était prépondérante à tout autre facteur de changement, concluant ainsi que notre biologie était immuable et encodée par une hérédité incontournable. Toujours selon cet a priori, certains d’entre nous auraient hérité de meilleurs gènes que d’autres. À partir de cette fausse croyance nous avons même élaboré des notions de races supérieures à d’autres, de genre sexué supérieur à d’autres. Bref en d’autres mots, une hiérarchie humaine fondée sur un mensonge, une erreur, une fausse représentation de notre biologie, de notre fonctionnement de base.
Aujourd’hui nous savons que nous ne sommes pas condamnés à revivre les maladies de nos prédécesseurs, ni leurs comportements soit disant innés. La « nouvelle biologie » et l’épigénétique conviennent toutes les deux que c’est plutôt l’environnement qui modifie le comportement de nos gènes et de nos cellules. Nous nous sommes adaptés à notre environnement ; plus précisément nos cellules se sont adaptées et ont provoqué une modification de notre encodage génétique. Habituellement notre corps s’est adapté bien avant que la pensée du changement ne se forme dans le cortex.
Donc, nous ne sommes plus fatalement obligés de revivre la vie de nos parents, ni de nos grands-parents, ni en biologie, ni en croyances. Tout change dans l’univers à tout moment. Tout est en mouvement, il ne faut plus se fier aux apparences de stagnation et d’immobilité. Le vide est une illusion. Le non mouvement est une fiction réconfortante mais tout même irréelle et invraisemblable. Nous sommes construits à l’image de l’univers. Tout change dans notre corps à tout moment. Tout bouge dans notre corps, de nos croyances à nos cellules et vice versa. Nous sommes complètement en mouvement, nous sommes un tourbillon d’énergie composée de particules de lumières (quantum), d’atomes, de molécules…nous sommes une masse d’énergie en mouvement, un champ électromagnétique puissant. Nous devons cesser de nous fier aux apparences. Notre cerveau est souple, flexible et conçu pour recevoir continuellement de la nouvelle information et établir de nouvelles connexions neurologiques, de nouvelles constellations de synapses pour élargir notre conscience par une meilleure perception de notre environnement.
Nous avons la possibilité de choisir.
Changer signifie modifier la programmation de base de notre subconscient en agissant différemment de manière consciente et délibérée. Changer ne signifie pas mourir ou cesser d’être quelqu’un mais plutôt poursuivre le design de l’être que nous devenons, que nous sommes, que nous étions. S’adapter signifie colorier ce que nous avons l’habitude d’être, de penser et redéfinir nos actions consciemment dans le seul but de modifier ces croyances et ces pensées. Nous avons le privilège de la conscience, du choix. Nous changeons réellement lorsque nous ajoutons de nouvelles réactions à notre encyclopédie personnelle de comportements, lorsque nous commençons à changer d’idées à propos de nous-mêmes. Lorsque nous créons de nouvelles habitudes, comme celle de changer.
Catherine Bazin0421014©